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Une pêche passionnante : La traque du chevesne

Pendant l’été, les chubs deviennent nos partenaires de jeu favoris, au même titre que les perches. Cela a été d’autant plus vrai cette année où les zébrées ont été assez difficiles en juin et une bonne partie de juillet en raison d’un manque d’eau, à l’instar de toute la France. Or, lors des périodes d’eutrophisation de l’eau il y’a une espèce qui reste active malgré le manque d’oxygène… le chevesne.
  C’est un poisson grégaire, se déplaçant en banc, souvent d'individus de même taille. Il est omnivore et vorace, il mange pratiquement tout ce qui lui passe devant le nez: vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, petits poissons, mousses de rivières, cerises, mures etc. Pourtant, la meilleure définition de ce poisson que nous ayons entendue est la suivante : ‘’Le chevesne est un poisson qui mord à tout mais qui bien souvent ne mord à rien’’.
Longtemps délaissé, notamment en raison de sa faible qualité gustative, le chevesne n’en n’est pas moins un poisson de sport passionnant à pêcher.
En été il est souvent près de la surface et proche des berges à la recherche d'insectes alors qu'en hiver il descend vers le fond. C’est donc principalement l’été qu’on peut capturer à vue de beaux spécimens en Seine à Paris !

On les pêche surtout avec des insectes de silicone flottants, avec des cranks et avec des petits jerkbaits.
C’est une pêche que nous aimons beaucoup car c’est une pêche a vue : il faut d’abord repérer les poissons actifs, souvent pas loin des berges ou des herbiers. Leur dos foncé les rend assez visibles et avec une paire de lunettes polarisantes on peut facilement repérer ces poissons qui cherchent leur nourriture en surface.
Après il faut les approcher très discrètement car le chevesne est un poisson très très méfiant et si il nous repère c’est fini. Si vous apercevez un pêcheur caché derrière un arbre ou un pot de fleurs c’est certainement qu’il pêche le chub.
Dans ce souci de discrétion, il faut pécher avec un bas de ligne en fluoro assez long. Avec 2 mètres de fluoro on est peinard (diamètre 0.2mm max, nous on utilise le fluoro « Addict » de Yamatoyo en 6LB).

Les lancés doivent être le plus précis possibles car il faut positionner le leurre de façon qu’il ne soit pas trop proche des poissons pour ne pas les effrayer, mais aussi pas trop loin, pour leur permettre de le repérer. Le posé doit également être le plus discret possible. Parfois les chubs attaquent par reflexe ou agressivité le poisson nageur ou l’insecte, dès qu’il touche l’eau. Parfois ils suivent le leurre sans attaquer et parfois ils le goutent du bout des lèvres, il faut alors garder son sang-froid et attendre car si ça leur a plu ils reviennent pour gober franchement.

Insecte : Lancez ¾ amont et utilisez le courant pour amener le leurre le plus naturellement possible vers eux. Deux options s’offrent alors à vous, ne rien faire et laisser le courant entrainer le leurre naturellement ou l’animer. On peut alors choisir entre une récupération linéaire et des petites secousses qui permettent au leurre de dégager des vibrations et de former des cercles dans l’eau qui seront bien visibles pour les chubs présents.  Une fois votre insecte gobé, attendez que le poisson reparte vers le fond avec sa proie, autrement vous risquez de lui enlever l’insecte de la bouche au ferrage.
Une petite astuce : si les poissons sont apathiques et ne se décident pas à gober votre leurre, essayez de passer derrière eux, ça les énerve et parfois ça déclenche l’attaque.
Crank et jerkbait : Avec un crank (i.e Korrigan DEPS ou Powerdunk O.S.P) ou un jerkbait (i.e Highcut O.S.P), que ce soit proche de la surface ou plus en profondeur, la vitesse de récupération doit être constante. La touche est souvent violente. En cas de suivi, un stop puis des twitchs peuvent décider le poisson hésitant.
  Mais il y a une chose qui se répète dans tous ces scenarios : Le pécheur voit ce qui se passe, car tout ça a souvent lieu à la surface. C’est pour ça qu’on adore cette pêche. Pour les émotions qu’elle procure.
Car c’est quand le chevesne repère notre leurre et qu’il commence à nager vers lui que tout commence : Nos yeux sont pointés sur le leurre et le poisson qui s’approche. On a la  tête vide, on ne pense plus qu’à une seule chose ‘’est-ce que ce poisson va s’en emparer ?’’. C’est ça la pêche a vue du chub. C’est vivre l’instant à 100% !
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